LES ANNONCEURS ONT RÉDUIT DRASTIQUEMENT LA VOILURE DE LEURS INVESTISSEMENTS PUBLICITAIRES. UNE MAJORITÉ A CARRÉMENT ARRÊTÉ TOUTE CAMPAGNE EN ATTENDANT DES LENDEMAINS MEILLEURS.
D’après les données de l’agence de communication Saga, la valeur publicitaire globale a fondu de 33% en mars. Par canal, l’affichage, le cinéma, et la presse écrite ont vu leurs budgets de communication se rétrécir de 100%. Mieux lotie, la radio a été moins impactée : la valeur publicitaire qui lui est consacrée a baissé du quart (-25%). Seule note positive, les investissements publicitaires réservés à la télévision se sont inscrits en hausse de 25%. La télé semble résister tant bien que mal, étant donné qu’elle reste le média le plus consommé en cette période de confinement, en dehors d’Internet. A en croire les données d’une enquête internationale réalisée par le cabinet Kantar, pendant le confinement, la consommation TV a bondi de 59% au Maroc.
Selon la même enquête réalisée auprès de 25 000 consommateurs, dans le contexte de la pandémie, le public n’attend pas que les marques arrêtent la publicité, mais qu’elles apportent une contribution positive à la société, en parlant de l’utilité de la marque dans la nouvelle vie quotidienne (77%) ; en informant sur les efforts pour faire face à la situation (75%); et en adoptant un ton rassurant (70%).
Kantar considère qu’une absence de six mois à la télévision entraînerait une réduction de 39% de la notoriété totale, ce qui pourrait retarder la reprise dans un monde post-pandémie.